Une douleur lui meurtri la joue, un picotement très désagréable se répandit sur toute sa joue droite, pensant plus à la douleur que cette gifle donnée par la petite bonne femme, que la douleur qu'elle peut ressentir.
Pendant un court moment, il avait eu de la peine pour la blondinette qui croyait être l'élu, elle y avait tellement cru, c'était dévoué corps et âme pour l'avoir et ne pas le perdre, ne surtout pas perdre toute cette attention qu'il a eut pendant un temps envers elle, qu'il ne se lasse pas de leur histoire, et alors la fragilité de son aimante le rendit un petit instant nostalgique.
« Aucune réaction comme d'habitude. » pesta la jeune femme, cette fois c'était fini, Antonio ne l'aimait plus, à se demander s'il l'avait déjà aimé ou c'était simplement qu'il appréciait ses jolies courbes et ses jolis petits seins.
« Tu n'en vaux pas la peine .» répondit le jeune italien, la jeune femme en pleur, comme prévu, elle n'allait pas sauter de joie, elle se retient de lui administrer une nouvelle gifle.
« Tu mérites de crever en enfer, complètement seul. Tu crèveras de solitude espèce de salaud » elle se mit à l'insulter, restant impassible, c'était la meilleure solution dans ce genre de situation, sinon cela risquerait de partir très loin,une chance pour elle qu'il n'était pas un homme violent, elle le savait et profitait à l'insulté à tout bout de champs, elle savait pertinemment qu'il s'en foutrait et où plaisanterait à ce sujet, il aime faire la sourde oreille et l'insouciant ou bien plus rire sans se soucier de rien
. « La porte est grande ouverte! Ne te gènes pas. » avait il dit simplement avec son air de gamin arrogant.
« Espèce de petit con, va pourrir avec ton mannequinat » vociféra la belle en tournant les talons, d'habitude il l'aurait retenu mais, là il la laissait s'en aller, faire son grand numéro en claquant la porte. Le temps des excuses étaient terminées, elle l'avait assez agacer, il en avait assez d'elle et de ses caprices, plus il y réfléchissait et ce disait que les relations à deux n'aboutissent à rien, seulement créer une souffrance mutuelle, pour le coup, là elle était individuelle, bizarrement il ne ressentait ni tristesse et ni antipathie, il se sentirait juste un peu seul cette nuit même s'il sait en un claquement doigts il peut avoir dix de plus, d'un coup il avait eu ce dégout de la vie à deux.
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« Antonio, franchement te réduire à ça? Je croyais que tu détestais la mode, et bien t'habiller, et regarde toi, maintenant on dirait un petit bourgeois tout droit sortit des plus grandes magasins de hautes coutures... Je te ne reconnais plus. » balançant sur chaise, il écouta d'une oreille les insultes de son ami, il n'en eu rien à faire de son avis après tout il savait que ce dernier ne pouvait pas supporter ce qu'il était devenu et surtout qu'il soit plus connu que lui, une rivalité qui s'est manifester depuis leurs très jeunes âges, où est donc passer les principes de l'amitié? Cela Antonio l'ignorait, ou soit ils n'avaient pas la même définition de ce qu'est l'amitié, quel bien beau mot mais tout aussi contraignant qu'un autre...
« Tu m'écoute au moins? » depuis bien longtemps il n'a fait que l'écouter d'une oreille, si ce n'est la moitié d'une ou voir pas du tout, a quoi bon écouter les éloges, les plaintes et les insultes d'un ami de fac, ils ne fumaient que des joins ensemble après plus rien.
« Tu as une panne de parole ? » son ami le regarde intrigué, Antonio haussa les épaules, c'est vrai que d'habitude il est de nature bavarde et souriante.
« Après un tel discourt sur mon cas, je ne vois pas l'intérêt de t'adresser la parole. » léger sourire, moitié de taquinerie et de vérité, il préfère en rire que de démarrer a quart de tour, c'est toujours ainsi.
« Ma mère est morte» Antonio haussa les épaules, un léger sourire.
« Toutes mes condoléances. » son ami n'en croit pas ses yeux.
« Ca sonne si faux dans ta bouche. » l'Italien plongea son regard dans celui de son ami, léger sourire aux lèvres
« C'était sincère. » la soirée était bien trop avancée pour qu'il reste en sa compagnie et l'entendre se plaindre, s'il n'avait pas été aussi désagréable il serait resté. Il posa une main sur l'épaule de son ami
« Tu auras toutes sa richesse étant fils unique. Réjoui toi en , toi qui te plaignais qu'elle ne te donnait rien. » un rictus sur ses lèvres, et lui tapota l'épaule avant de s'en aller comme il est venu.
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Elle repoussa son visage du revers de sa main
« Ttttttt ne croit pas que je ne suis pas du là pour ça » Antonio déçu, il se redressa.
« Alors tu es venu pourquoi? Me voler mon argent?» prononçât il d'un ton plus que blazer, elle écarquilla ses petits yeux marrons, elle préférait l'homme joyeux qu'il était il y a quelques minutes, elle lui pinça violemment la peau du bras, un petit picotement se fit sentir, un « ail » par réflexe sortit, et une marque violacée fit son apparition.
« Pourquoi tu as fait ça? » elle sourit fière qu'elle capta de nouveau son intention.
« Antonio c'est moi... » dit elle avec un large sourire, il lui afficha une mine réjouie mais, elle se rendit bien vite compte que c'était par pure moquerie.
« Toi ? Et encore? » il finit par être amusé de cette situation.
« Ta cousine. » il fut surpris d'entendre un mot qui avait rapport avec sa famille, il tourna son regard ailleurs.
« Je ne me rappelle pas d'avoir une cousine aussi belle. » il se moquait d'elle, il ne la croyait pas.
« Tu veux des preuves ?! » il la regarda de haute en bas.
« Prouve que tu n'es pas fan complètement tcharbé » elle afficha une grimace de mécontentement
« Je ne suis pas une...qu'importe » et elle sortit de son sac et son porte feuille, il l'ouvrit et vit une carte d'identité.
« Je ne suis pas le seul Betocchi de la planète. » il l'exaspéra un court instant, elle sortit une photo du portefeuille, il lança un regard rapide.
« Jolie photo. » elle le pinça de nouveau
« Arrête! Tu es vraiment agaçante à faire ça. » elle pointa son doigt sur le visage de l'enfant, il fronça les sourcils.
« T'es vraiment ma cousine? » il sourit, regarda de nouveau bien la photo, il lui redonna.
« J'en ai rien à faire » la jeune fille fut surprise, puis fâchée.
« Pourquoi autant de...mépris? » dit elle, il l'ignora et le pinça de nouveau
« Je t'ai dit d'arrêter de faire ça. » il lui lança un regard mauvais, elle eut froid dans le dos, puis elle ferma les yeux et se dit qu'elle ne le laissa pas l'intimidé aussi longtemps.
« T'es vraiment trop con. » pestât elle en se levant, il en a que faire des insultes, trop impassible pour se soucier d'une inconnue qui prétend être sa cousine.
« Tu fais quoi de ta famille? » il soupira et tourna son regard vers elle.
« On n'a pas dû te mettre au courant "cousine" mais, je n'ai plus de famille. » elle fronça les sourcils, personne ne lui avait rien dit.
« Je suis là moi... si tu m'ignores je n'ai plus de famille non plus. » son regard s'adoucit, il lui lança un regard amusé, il n'allait pas laissé une fille aussi jolie dans son chagrin.
« Assied-toi » il lui fit signe de revenir elle le fit.
« Merci. » il haussa les épaules et continua à boire sa boisson.
« Tu as de la chance je suis de bonne humeur. » il la regarda amusée, et la poussa légèrement avec son épaule.
« Tu es devenu vraiment sexy. » elle sourit, et concluât qu'il est lunatique
. « Toi aussi, t'es vraiment pas mal! » il la regarda du coin de l'oeil avec un sourire amusé.
« Dommage que tu sois ma cousine. » elle joignit son rire au sien
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Elle le regarda sans un mot, elle ne put s'empêcher de pose sa main sur la sienne
. « Qu'est ce qui ne vas pas? » dit elle avec un léger sourire, il se mit à sourire et posa son regard sur elle.
« Tout va bien. » dit il, elle resta septique à cette affirmation, voilà dix minutes qu'ils sont là, il n'a pas dit un mot, pas un sarcasme, pas même une blague. Elle crut alors que quelqu'un lui avait enlevé son vrai cousin.
« Je ne pense pas. » prononçât-elle tout bas, de peur de fâcher l'italien, qui d'ailleurs retira sa main de la sienne.
« Qu'est ce qui te faire dire ça? » il la regarda un petit instant, elle eut bien raison de s'inquiéter de son état, quelques choses le tracassait, une fille, une fille répondant au nom d'Augusta, cela le contrarie de la façon dont elle la jeter, et dieu seul sait combien Antonio déteste être rejeté, il a toujours eu l'habitude de tout avoir, sauf l'amour de ses parents arrivé à une période de sa vie.
« Tu ne parles pas, tu ne ris pas, tu ne manges pas, tu... » il la stoppa d'un petit geste, il en eut assez de l'entendre.
« C'est bon. » il lui sourit, elle fit de même, il n'allait pas lui donner de réponse, lui dire qu'une fille le mette dans cet état-là, jamais, il a bien trop de fierté pour avouer cela, certes beaucoup de sympathie mais rien ne doit casser sa fierté pas même une donzelle.
« Alors? » elle insista, il ricana et lui fit une pichenette sur le dos de la main.
« Mange ta glace. » elle soupira, il la prenait pour une gamine, et cela la exaspérait fortement même si elle reconnait là le portrait craché de son cousin.
« D'accord je ne vais pas insister mais mon instinct féminin me dit que c'est à cause d'une fille. » elle ricana, il arqua un sourcil avec un air amusé, et puis il rit de bon coeur.
«Tu as beaucoup d'imagination.» dit il avec son air de jeune juvénile arrogant, elle haussât les épaules.
« Alors qu'est-ce que c'est? » il continua à lui sourire et il ne fit plus attention à elle et son discours sur l'instinct féminin, elle referma alors deux de ses doigts pour attraper un morceau de peau et la sera aussi fort qu'elle pu, il mit son regard vers elle.
« T'es chiante avec ça. » elle ricana légèrement.
« Toi t'es chiant à ne pas m'écouter. » un ton ferme, elle voulut continuer son discours mais elle se résigna et observa son cousin. Antonio pensait que cela allait lui passer, c'était sur le coup, d'habitude il s'en foutait de ce genre de choses alors, pourquoi tout ça ne passerait pas? Il finira par se lasser d'elle et de l'oublier même s'il l'aimait bien, elle et ses petits seins. Il n'arrivait pas à la sortir de sa tête chose qui l'ennuyait de plus en plus, il n'arrivait surtout pas à s'imaginer de ne plus coucher avec elle...