THE RUNWAY
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

« Mon dieu faites moi un oiseau que je puisse m’envoler loin loin d’ici. » Ϟ Kalyane

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage


Jack L. Stephansen
Jack L. Stephansen
THE SWEETEST PET IN THE WORLD


Messages : 69
Avatar : imogen morris clarke
Citation : Les poupées sont des âmes précieuses et, même si elles restent muettes, elles savent écouter et consoler. Elles ont un secret : dès que nous les abandonnons dans notre chambre, elles prennent vie.


La moda del mio mondo
Book della mia vita:

« Mon dieu faites moi un oiseau que je puisse m’envoler loin loin d’ici. » Ϟ  Kalyane Vide
MessageSujet: « Mon dieu faites moi un oiseau que je puisse m’envoler loin loin d’ici. » Ϟ Kalyane « Mon dieu faites moi un oiseau que je puisse m’envoler loin loin d’ici. » Ϟ  Kalyane EmptyDim 3 Juil - 1:58


« Mon dieu faites moi un oiseau que je puisse m’envoler loin loin d’ici. » Ϟ  Kalyane 37384693


« Taxi ! Taxi ! » criais je pour qu’un de ces fichus taxis daignent m’adresser un regard. Seulement, ils passaient tous sans s’arrêter, comme si je n’existais tout simplement pas. Je jurais et tendais le bras, telle une auto stoppeuse. Cette technique n’eût pas plus de succès et je décidais de m’engouffrer dans un taxi vide, arrêté à un feu rouge. Il n’y a que moi pour me porter la poisse à chaque fois que je suis à la bourre. Je m’installais dans le taxi et le chauffeur me regarda à travers le rétroviseur, incrédule. « Je suis extrêmement en retard et j’ai besoin de ce taxi. Est-ce que vous pourriez me déposer à la casa Albrizzio, s’il vous plait ? » demandais je dans un italien peu parfait et qui trahissait mon accent français. Ca faisait déjà un an que je vivais ici et je ne parvenais à me défaire de ce foutu accent. A vrai dire, j’avais même du mal avec la langue. Déjà, je la comprenais presque qu’entièrement désormais mais j’avais quelquefois du mal à la parler, certainement par habitude d’employer le français ou encore l’anglais. Je ponctuais ma phrase avec un sourire en coin auquel personne n’aurait pu résister. C’était bien ma principale qualité : j’avais un visage d’ange auquel personne ne pouvait résister et Dieu sait tout ce que ça m‘apportait. Après avoir levé les yeux au ciel, il démarra enfin et je le remerciais. Je relisais le message de Kalyane, m’invitant à me rendre à la maison Albrizzio pour faire quelques essayages. J’étais assez enthousiaste à l’idée d’y aller. Dans mon métier, les essayages étaient ce que je préférais le plus. Qui détesterait être au centre d’une pièce, à enfiler des vêtements plus beaux les uns que les autres et justement ajustés à votre taille comme s’ils avaient été cousus rien que pour vous ? A enfiler ces vêtements, j’avais l’impression d’être de nouveau une gamine et cela me renvoyait à ces après-midis dans le dressing de ma mère où j’essayais ses robes durant des heures et des heures en prétendant être une petite princesse. Je crois que c’est ça. Quand j’essaie tous ces vêtements griffés, c’est l’impression que j’ai, celle d’être une princesse, avec une dizaine de personnes présentes pour m’aider à atteindre la perfection. Je souris, en pensant à l’énorme colocation qui vivait dans ma tête. J’étais probablement réellement dérangée. Ce n’était pas normal que je sois si… frivole. Le taxi s’arrêta et je fouillais rapidement dans mon sac pour en sortir quelques billets pour payer la course. Je le remerciais encore une fois et le priais de garder la monnaie avant de descendre et de faire face au grand bâtiment de la maison Albrizzio.

Je m’avançais vers la réceptionniste et lui indiquais que j’avais rendez vous avec Kalyane, malgré mes 15 minutes de retard. Elle allait certainement m’en vouloir et serait d’humeur massacrante pour toute la séance d’essayage. Mais, je savais de mieux en mieux m’y prendre avec elle, elle ne pourrait pas me faire la tête longtemps. Enfin, j’espère. La réceptionniste m’autorisa à monter la rejoindre et je décidais de prendre les escaliers. Arrivée essoufflée l’encouragerait peut être à ne pas s’attarder sur mon retard et plutôt à lui faire oublier, face au petit être fragile que j’étais. J’arrivais devant la salon d’essayage et frappais doucement à la porte avant de seulement faire passer ma tête. Kalyane était seule. Elle retouchait une robe sur un mannequin en bois et je ne pense même pas qu’elle s’était aperçue de ma présence. Je poussais entièrement la porte et entrais. « Salut toi ! Ok, j’ai une bonne excuse, cette fois ci, je te jure. » dis-je en posant mon sac et en m’affalant sur le canapé du bureau. Kalyane ne me porta aucune attention et restait très concentrée sur son travail. Bon soit elle était très en colère, soit elle était totalement absorbée par cette magnifique robe dessinée et cousue par sa main et ne s‘était réellement pas aperçue de ma présence. Toute personne aurait été vexée par ce manque d’attention mais c’était à Kalyane Del Sellaio que j’avais à faire et qu’elle m’accueille les bras ouverts auraient vraiment été la chose la plus étrange du monde. J’attachais mes cheveux en un chignon relâché et allais la rejoindre. Je la regardais s’atteler avec ses petites épingles, si sérieuse et imperturbable. « Cette robe est superbe, Kalyane. Elle est pour moi ? » demandais-je avec un grand sourire aux lèvres, encore ce sourire auquel personne ne pouvait résister.

Revenir en haut Aller en bas

« Mon dieu faites moi un oiseau que je puisse m’envoler loin loin d’ici. » Ϟ Kalyane

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE RUNWAY :: MILANO E UNA REGINA :: brera :: La casa Albrizzio-